
L'Heure du Diamant Moonphase
Réserve de marche: 42 h, 25200 alt/h
Pour la première fois de son histoire, la collection L’Heure du Diamant accueille une complication au cœur d’un de ses garde-temps. Avec des proportions de seulement 20,40 sur 4,60 millimètres, les 169 composants qui constituent l’architecture du nouveau mouvement mécanique à remontage automatique Chopard 09.02-C lui permettent d’être facilement logé dans un petit boîtier de montre féminine. Au moyen d’un disque en aventurine, il indique l’affichage de la trajectoire de la lune avec une remarquable précision. Calibré par les artisans horlogers de la Manufacture, cet affichage possède une précision astronomique : avec un décalage de seulement 57,2 secondes entre deux lunaisons, il faudra attendre 122 ans pour qu'il présente un décalage d'un jour avec la lune réelle. Alors seulement, il aura besoin d'un ajustement.
A cette complication si romantique, les artisans de la Maison ont associé un décor inspiré par la beauté du cosmos. Par le truchement d’un cadran en verre aventuriné bleu constellé de points de lumière, cette montre évoque magnifiquement la contemplation de l’immense voûte céleste. Dans un subtil hommage à l’art joaillier, les index du cadran s’inspirent des plus délicats sertissages, où chaque diamant est posé sur un chaton à serti grains, révélant un éclat pur, presque aérien. À peine un soupçon de métal vient effleurer la pierre, laissant toute la lumière s’y refléter librement. Ces chatons, harmonieusement intégrés dans la courbe bombée du cadran, semblent émerger naturellement de l’aventurine, comme s’ils en étaient nés. Tout autour, le galbe du cadran capte la lumière avec une douceur maîtrisée, dessinant une aura scintillante qui encadre la scène. Ce jeu de volumes et de reflets conduit l’œil vers le cœur de la montre, où la lune, mise en majesté, s’offre comme une révélation.
Dans la lignée de l’expertise de la Maison en matière de montres joaillières, l’éclat des diamants qui entourent le cadran d’un halo de lumière est mis en majesté par un sertissage exclusif à Chopard : le serti couronné, qui exalte la beauté de chaque pierre en permettant à la lumière d’y pénétrer et d’y musarder de façon flamboyante. Conçu avec des griffes en forme de V, ce sertissage soutient l’agencement des diamants à la manière d’une guipure invisible. Ainsi désentravé des contraintes de l’opacité métallique et laissant irradier toute la pureté minérale du diamant, ce joyau incarne, dans sa grâce immémoriale, un fragment d’éternité.