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ANDERSEN GENÈVE

Chronographe rattrapante Worldtimer

Boîtier
Platine
Bracelet
Cuir
Boucle
Boucle ardillon
Cadran
Cadran émail/bague des villes en saphir
Etanchéité
30 m
Taille
ø 38.80 mm
Epaisseur
11.95 mm
Mouvement
Mécanique à remontage manuel
Réserve de marche: 50 h, 18000 alt/h
Fonctions
Heures, Minutes, Heures du monde, Chronographe à rattrapante
Référence
631
Lancement
09.2025
Collection
High Complication / Série limitée à 8 exemplaires
Prix TTC
184’000 CHF
Description

Chronographe rattrapante Worldtimer

Première Mondiale : ANDERSEN Genève présente le chronographe rattrapante et worldtime- une fusion unique et parfaitement exécutée de deux des complications les plus élégantes de l'horlogerie : le chronographe à rattrapante (ou rattrapante) et le worldtimer.

Logée dans un boîtier de 38,8 mm en platine 950, la montre associe un mouvement chronographe à rattrapante Venus 179 d'époque - un célèbre et magnifique calibre utilisé historiquement par des marques horlogères de prestige comme Bretling, Record, Excelsior Park et Ulysse Nardin - au module d'heure universelle ultraplat conçu par ANDERSEN Genève. Ce module a été adapté tout spécialement à cette montre afin de lui permettre de garder une taille élégante.

Cette association de deux complications jamais vues ensemble en horlogerie est rehaussée par des choix de conception très pointus et un ensemble de techniques et de finition main, soulignant l'engagement durable de la marque en faveur de l'horlogerie artisanale. Le concept a été développé par le fondateur Svend Andersen et Pierre-Alexandre Aeschlimann en 2017. Il a été finalisé et affiné ces deux dernières années avec l'aide des horlogers de la maison. C’est pourquoi ce Chronographe rattrapante Worldtimer est limité à huit exemplaires seulement.

Clarté et complexité : tout un Art

Le boîtier, fabriqué selon des méthodes traditionnelles et sans machine à commande numérique, est en platine 950, avec une construction mince en trois parties et des cornes tombantes. Mesurant 38,8 mm de diamètre et 11,95 mm de hauteur, il est poli main de manière experte pour obtenir une finition parfaites. Il a été fabriqué dans l'Atelier ANDERSEN Genève à La Chaux-de-Fonds.

De manière inhabituelle, mais qui reflète les demandes des collectionneurs tout en faisant écho à certaines pièces uniques fabriquées par ANDERSEN Genève dans le passé, les poussoirs et la couronne du chronographe sont positionnés sur le côté gauche du boîtier. Bien que cette montre ne soit pas spécifiquement destinée aux gauchers, cette disposition permet d'actionner le chronographe avec le pouce et constitue un point de différence par rapport aux dispositions standard. Une seconde couronne, cachée dans le boîtier sur le flanc droit, permet de régler le disque des villes.

Au cœur de la montre se trouve le cadran avec l'affichage du chronographe par des compteurs à 3 et 9 heures. Ils affichent respectivement le compteur de 30 minutes pour le chronographe et le compteur des secondes. Autour de ce cadran se trouve les indications de la fonction heures du monde - une bague tournante de 24 heures et un disque des villes en saphir qui indique les 24 fuseaux horaires.

Pour l'équipe ANDERSEN Genève, il était essentiel de parvenir à une lisibilité facile et astucieuse des fonctions sans compromettre les proportions élégantes de la montre. Pour ce faire, la Split-Seconds Worldtimer repose sur une innovation jamais utilisée chez ANDERSEN Genève.

Au lieu de la disposition habituelle d'une bague 24 heures entourée d'un disque des villes périphérique, les deux sont « combinés », la bague 24 heures est intégrée entre les deux rangées de villes du disque des villes. En réalité, les noms des villes sont imprimés sur la face intérieure d'un disque en saphir d'une épaisseur de 0,5 mm seulement. Celui-ci se trouve directement au-dessus de la bague 24 heures. Cette construction permet aux deux éléments de rester clairement lisibles tout en fonctionnant indépendamment, sans ajouter d'encombrement indésirable à la montre.

Un ensemble de techniques artisanales subtiles mais magnifiquement exécutées a été appliqué à cette disposition distinctive afin d'améliorer la lisibilité.

Le cadran central du chronographe est en or blanc, délicatement brossé verticalement. Les indications des heures, minutes, logo, bâtons et même les chemins de fer des compteurs du chronographe sont faits à la main en émail grand feu ; un procédé qui exige une précision et un contrôle exceptionnels. C’est grâce à de multiples cuissons et une dextérité exceptionnelle que ce cadran prend vie.

La bague 24 heures, en laiton argenté, est divisée en sections jour et nuit en utilisant un jeu de textures délicates plutôt que des couleurs : la moitié jour est polie miroir avec des chiffres mats contrastés, tandis que la moitié nuit est satinée. Ces textures de surface créent de subtiles changements d'aspect lorsque la lumière frappe le cadran sous différents angles.

Les aiguilles rattrapante du chronographe sont en acier et bleuies à la main par les horlogers, tandis que les aiguilles de l'affichage de l'heure et des minutes sont en or blanc poli miroir.

DEUX COMPLICATIONS JAMAIS REALISEES ENSEMBLE DANS UNE MONTRE

Au cœur de la montre se trouve le calibre Venus 179 d'époque - un mouvement chronographe à roue à colonnes à remontage manuel d'une beauté et d'une élégance exceptionnels. Il était produit entre les années 1940 et 1960. Variante du calibre 175 de Venus, le 179 intègre la fonction très complexe de rattrapante ; cette fonction permet de mesurer des temps intermédiaires au moyen d'une seconde aiguille de chronographe qui peut être arrêtée et resynchronisée.

Chaque calibre vintage, provenant de New Old Stock (NOS), n'a jamais été assemblé auparavant et est soigneusement inspecté, affiné, décoré et réglé par les horlogers, avant d'être associé au module worldtime exclusif de la marque. Développé à l'origine par le fondateur Svend Andersen à la fin des années 1980, ce module fin et précis constitue la base de l'expertise de la marque en matière de montre aux heures du monde depuis son premier modèle Communication en 1990.

‘AAA’ UNE NOUVELLE NORME DE LA HAUTE HORLOGERIE

Le Chronographe rattrapante worldtimer inaugure une nouvelle catégorie au sein de la haute horlogerie: le niveau « AAA ». Gravée discrètement à l'intérieur de la lunette arrière, à côté des noms des horlogers impliqués à sa collaboration, la désignation « AAA » marque l'horlogerie la plus complexe et la plus exceptionnelle issue de l'Atelier de la marque, alliant les hautes complications aux niveaux les plus raffinés de finition et d'artisanat.

Le mouvement Venus 179 de cette montre a fait l'objet de finitions exceptionnelles. Les techniques de décoration appliquées au mouvement comprennent du poli miroir sur de multiples composants, notamment la pince de la rattrapante, la roue à colonnes, les têtes de vis et les composants de réglage du balancier (régulateur à col de cygne, index de réglage).

Les bords des ponts et des platines sont anglés main et des finitions satinées sont appliquées sur certaines surfaces à l'aide d'une pierre de gomme-laque fine, aujourd'hui rarement utilisée dans l'industrie horlogère, mais qui offre une finition d’une extrême finesse et reconnaissable ; elle est connue sous le nom de « pierre de Paris ». Les flancs sont polis à l'aide de fraises à rubis, tandis que les bras des roues dentées sont anglés main avec la plus grande délicatesse. 

« AAA » associe des complications ultimes à des finitions et à un travail artisanal exceptionnels. Ce label ne sera réservé qu'à une poignée de montres, en raison du temps et du travail artisanal intensif que chacune d'entre elles requiert.

PERPETRER L’HERITAGE DES MONTRES AUX HEURES DU MONDE

Depuis 1990, les complications aux heures universelles font partie intégrante de l'identité d'ANDERSEN Genève. Svend Andersen, le fondateur de la marque, a développé l'un des premiers modules ultraplat pour les montres aux heures universelles après avoir travaillé sur des garde-temps complexes chez Patek Philippe. Sa première montre-bracelet à heure universelle, la Communication 24, lancée en 1990, a créé un précédent pour les éditions suivantes, alliant utilité pratique et savoir-faire discret.

Depuis, ANDERSEN Genève a produit plusieurs modèles limités de montres à heure universelle, dont la plus plate du monde de seulement 4.2mm, la Mundus en1994, puis la 1884 (2004), ainsi que la Tempus Terrae (2015) et la Celestial Voyager (2021-2024). Le chronographe rattrapante et worldtime s'inscrit dans cette lignée en intégrant une nouvelle complication, et ce sans compromettre la clarté, les proportions ou le travail artisanal qui caractérisent les gardes temps de la marque.

Dates clefs dans l’histoire des Worldtime de ANDERSEN Genève’s

  • 1942 – Svend Andersen est né à Padborg, au Danemark
  • 1969–79 – Travaille chez Patek Philippe; restaure des montres aux heures du monde de Louis Cottier
  • 1979 – L’Atelier ANDERSEN Genève est créé pour faire des montres sur mesure
  • 1990 – Lancement de la Communication 24, 24 montres vendues en souscription; suivi par la Communication ; la première montre ANDERSEN Genève fabriquée en série
  • 1991Chronograph; suivi d’une série demandée par les Italiens : la OM21 (oro mundi)
  • 1992Christophorus Columbus – la montre aux heures du monde qui a le voyage de Christophe Colomb de 1492 sur le cadran
  • 1994Mundus, détient toujours en 2025 le record du monde de la montre aux heures du monde la plus fine jamais réalisée (4.2mm)
  • 20041884, célèbre les 120 ans des fuseaux horaires autour du monde
  • 2015Tempus Terrae, la cinquième édition de montres aux heures du monde
  • 2022Heures du Monde (en collaboration avec Asprey)
  • 2022–2024Celestial Voyager avec cadrans en émail cloisonnée (en collaboration avec BCHH)
  • 2025 – Lancement de la Communication 45
  • 2025– Lancement du Chronographe rattrapante worldtimer

ANDERSEN Genève a également créé plusieurs séries spéciales et pièces uniques de montres aux heures du monde. Ces montres, en plus des heures universelles, avaient aussi d'autres complications, notamment des répétitions minutes, des chronographes, des calendriers perpétuels, des affichages rétrogrades et des fonctions alarme.

LE CITOYEN DU MONDE DE L'HORLOGERIE

Question/réponse avec Svend Andersen sur les montres aux heures du monde

Quelle a été votre première expérience de la complication Worldtime ?

J'ai quitté le Danemark pour la Suisse en 1963 et, comme je parlais bien l'anglais, j'ai trouvé un emploi chez Gübelin [le détaillant suisse de montres haut de gamme] à Lucerne. C'est là que j'ai eu la chance de réparer certaines montres worldtime originales, avec le mécanisme de Louis Cottier. Ce fut ma première véritable rencontre avec la complication, et elle est restée gravée dans ma mémoire.

Dans les années 1970, vous faisiez partie de l'équipe des trois personnes de l'Atelier des Grandes Complications de Patek Philippe, aux côtés de Roger Dubuis et de Max Berney. Y avez-vous rencontré de nombreux chronomètres heures du monde ?

Absolument. Louis Cottier est mort en 1966 et Patek Philippe a cessé de fabriquer les montres aux heures du monde. Un jour, quelqu'un est venu me voir avec un plateaux de composants provenant des anciennes montres Cottier des années 1950. Il m'a demandé : « Pouvons-nous fabriquer quelques montres avec ces composants ? » Je ai regardé attentivement et j'ai dit : « Je pense que nous pouvons sauver trois mouvements à partir de ces composants ». Les pièces ont été envoyées à un autre Atelier qui a fabriqué trois boîtiers en or, et c'est tout. Cela m'a appris quelque chose d'important : à quel point cette complication était spéciale, belle et rare."

Vous vous êtes lancé en solo en 1979 et avez passé les années 1980 à fabriquer d'abord des boîtiers de montres de poche, puis des montres uniques sur mesure. Qu'est-ce qui vous a finalement amené à revenir à l'heure universelle ?

Certains collectionneurs italiens me demandaient quelque chose de plus intéressant que les heures, les minutes et les secondes. Je me suis souvenu de ces vieilles montres Cottier et je me suis dit : pourquoi pas une Worldtime ? J'ai donc commencé à développer ma propre version. J'ai conçu un module entièrement nouveau, beaucoup plus fin que ce qui existait à l'époque. Le mien ne faisait que 0,9 millimètre, tout compris. Il n'y en avait pas beaucoup d'autres, et ceux qui existaient utilisaient des modules plus épais, comme celui de Lemania, ce qui rendait l'ensemble de la montre trop encombrant. Pour moi, la finesse et l'élégance sont très important, surtout pour une montre aux heures du monde.

La Communication a débuté sous la forme d'une édition de souscription de 24 montres. Quelle a été la réaction des collectionneurs et comment l'avez-vous fait connaître ?

Lorsque j'ai développé le prototype, en 1989, je l'ai présenté à un journaliste allemand. Il a publié un article et, en l'espace de deux semaines, nous avons eu 18 souscriptions - sur une édition prévue de 24. Les six autres ont suivi peu après. Le modèle de souscrition signifiait que les gens payaient 50 % à l'avance, ce qui m'a permis d'acheter l'or pour les boîtiers et de commencer la production. Nous avons fabriqué 25 boîtiers - j'ai gardé le 25e, qui n'avait pas de cornes du tout. C'est encore aujourd'hui la montre de ma femme.

À partir de là, vous avez fabriqué la Communication de série, ainsi qu'une poignée de versions spéciales avec des cadrans différents. Pourquoi pensez-vous qu'il y a eu un tel marché pour cette montre ?

Bien sûr, j'en ai été très heureux. J'ai été très heureux de voir que tant de personnes, des collectionneurs vraiment engagés qui aimaient les montres, la voulaient. À l'époque, Patek Philippe ne fabriquait pas de montres aux heures du monde, ce qui, d'une certaine manière, créait un vide sur le marché. Ebel et quelques autres marques en fabriquaient, mais sans grand raffinement. Je revenais à ce que Cottier avait inventé.

Les différents cadrans ont été fabriqués en fonction des différentes demandes de mes partenaires et détaillants. Par exemple, un cadran crème avec une carte en or a été demandé par Yoshi Isogai de la boutique Shellman à Tokyo, et une version avec un cadran noir a été demandée par M. Fagnola de la boutique Fagnola à Turin, pour l'un de ses clients italiens de longue date.

A PROPOS D'ANDERSEN GENÈVE

Fondée en 1980 par le maître horloger Svend Andersen, ANDERSEN Genève est devenue l'un des Ateliers les plus exclusifs de l'horlogerie suisse. Membre fondateur de l'AHCI et l'une des rares marques à se spécialiser dans la haute horlogerie sur mesure, elle est connue pour ses complications raffinées, ses montres aux heures universelles, et son savoir-faire artistique.

Depuis 2015, le nouveau propriétaire Pierre-Alexandre Aeschlimann dirige la société avec Svend Andersen (83 ans), Marco Poluzzi (83 ans) et une équipe d’horlogers passionnés.

Opérant depuis son Atelier d'origine surplombant le Rhône à Genève, et depuis 2022 avec un second Atelier à La Chaux-de-Fonds, ANDERSEN Genève ne crée pas plus de 50 montres par an, chacune d'entre elles étant une œuvre d'art rare et durable. En 45 années d’existence, moins de 1400 montres ont été livrées à des collectionneurs du monde entier.

Durabilité
Tous les composants sont fabriqués en Suisse