
1816
Réserve de marche: 48 h, 28800 alt/h
Compteur minute instantané
1816. Une des dates majeures de l’histoire horlogère. L’année où Louis Moinet, grand horloger, conçoit le premier chronographe au monde. Aujourd’hui, un nouveau garde-temps nommé 1816 remet sur le devant de la scène l’héritage de ce chef-d’œuvre. Fidèle à son essence, il est prêt à écrire la suite de son histoire.
Le chronographe 1816, un héritage réinventé
Découvrir le nouveau chronographe 1816 de Louis Moinet, c’est plonger dans plus de 200 ans d’histoire à travers un garde-temps au style résolument contemporain. Chacun de ses détails puise dans l’ADN de la pièce pionnière, au design sobre, fonctionnel et avant-gardiste pour son époque. Les signatures esthétiques du modèle originel reprennent forme, sous un nouveau regard certes, mais toujours dans le respect des codes traditionnels de la Haute Horlogerie.
Le boîtier à double godron, en titane grade 5 poli et satiné, d’un diamètre de 40,6 mm, est composé de 51 pièces. Il conserve la plastique demi-bassine de style Directoire à carrure plate de son prédécesseur. Ses deux poussoirs épurés encadrent la couronne de remontage ornée de la fleur de lys, emblème de Bourges, ville natale de Louis Moinet.
Le bracelet en titane grade 5, intégré au boîtier, est le tout premier bracelet métal développé par les Ateliers Louis Moinet. Intitulé « projet BRIDGE », il tire son nom de la forme de ses larges maillons, dont la ligne rappelle une élégante courbe architecturale. Ces derniers ont une finition satinée et polie, dessinant un ensemble sculptural à la fois fluide et ergonomique.
1816, un cadran qui incarne la vision avant-gardiste du grand horloger
L’ensemble du cadran est composé de vingt-trois éléments dont dix cabochons en nickel noirci. Le cadran, à la fois lisible et fonctionnel, présente une grande trotteuse centrale des secondes, accompagnée de deux totalisateurs – l’un pour les heures, l’autre pour les minutes – ainsi que d’un compteur de la seconde permanente. Ce dernier et le totalisateur instantané des 30 minutes, contigus et disposés sur une ligne horizontale de part et d’autre de la trotteuse centrale à l’arrêt, dominent le totalisateur des 12 heures. Chaque compteur est doté d’un cadran annulaire satiné à chiffres arabes.
L’ensemble est entouré par une échelle des minutes et des secondes divisées de six en six, clin d’œil à l’indication des soixantièmes de seconde d’origine. Le réhaut galbé – fixé, comme sur son modèle d’origine, par quatre vis en acier bleui – le fond du cadran et les centres des compteurs présentent une finition microbillée.
La gravure a permis d’inscrire avec précision les repères du cadran, l’indication 1816, ainsi que le nom Louis Moinet, repris dans la typographie de la création originelle.
La trotteuse centrale, ainsi que les aiguilles des compteurs, sont en acier bleui, tandis que les heures et les minutes sont indiquées par des aiguilles ajourées de style Louis Moinet, dont la pointe est recouverte de SLN. Toutes contrastent avec la teinte rhodiée du cadran, garantissant une excellente lisibilité.
Enfin, la fleur de lys située à douze heures vient, une fois encore, rendre hommage à Bourges, ville natale de Louis Moinet.
1816, un nouveau calibre Maison, dans la plus pure tradition horlogère
Préserver l’essence du premier chronographe tout en créant un mouvement inédit aux standards de la Haute Horlogerie : un défi relevé avec la conception d’un calibre intégré, conçu de zéro.
Le mécanisme à remontage manuel conçu à partir d’une approche sculpturale inclut des composants spécifiques à l’horlogerie traditionnelle : compteur des minutes instantané, roue à colonnes et ressort régulateur à col de cygne.
Ce calibre de 330 composants, dont 34 rubis, bat à 28’800 alternances/heure. Spécialement et uniquement développé pour le chronographe 1816, il préserve l’ADN du compteur de tierces tout en lui apportant une touche contemporaine.
Grâce à l’absence de platine côté fond, tout un jeu de formes, de superpositions, de ponts, d’entrelacs de rouages et de commandes chronométriques s’offre au regard. Les contrastes sont saisissants : le blanc de l’acier, la finition satinée et la teinte laiton des ponts, le bleu des vis de fixation et le rouge profond des rubis.