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Christophe Claret

Maestoso

Matière
Or rose
Bracelet
Cuir
Boucle
Boucle déployante
Etanchéité
30 m
Taille
ø 44 mm
Epaisseur
13.59 mm
Mouvement
Mécanique à remontage manuel
Réserve de marche: 80 h, 14400 alternances / heures
Fonctions
Heures, Minutes
Référence
MTR.DTC07.030-050
Lancement
2014
Collection
Tradition / Série limitée à 20 exemplaires
Prix HT
178’000 CHF
Description

 
Vidéo
 
Maestoso
 
Echappement à détente pivotée traditionnel avec force constante
L’art au service du temps

 
Elle a la majesté des œuvres sur lesquelles le temps n’a pas d’emprise. Elle, c’est la nouvelle création de Christophe Claret. Un hommage vibrant au patrimoine horloger ; un hymne à la recherche et à l’innovation. Pas moins de trois brevets et un développement entièrement réalisé à la Manufacture du Soleil d’Or pour ce garde-temps qui offre au traditionnel échappement à détente pivotée une nouvelle jeunesse.
 
Maestoso. Son nom parle de lui-même. Majestueux. Il en impose. Autant par sa personnalité que par sa technicité. Né dans l’esprit d’une équipe qui se plaît à relever les plus beaux défis, quelque ce soit le temps qu’il lui prendra, Maestoso écrit un nouveau chapitre de l’histoire de la Haute Horlogerie. La gageure ? Equiper une montre bracelet d’un échappement à détente traditionnel, un mécanisme habituellement conçu pour fonctionner en position parfaitement stabilisée…
 
Est-il utile de le rappeler, l’intégralité de la montre - boîte, aiguilles ainsi que tous les éléments du mouvement, jusqu’au balancier spiral - a été conçu, fabriqué et assemblé dans les ateliers de la manufacture. Maestoso est une des rares créations horlogères aujourd’hui à être pourvue d’un balancier avec spiral cylindrique, délicat à réaliser mais dont la beauté mérite, aux yeux de Christophe Claret, le défi de conception qu’elle implique. Fidèle à la bien facture prônée par la marque depuis toujours, le garde-temps est terminé manuellement dans la plus pure tradition de la Haute Horlogerie. La perfection se lit dans les détails… Et dans les challenges techniques et esthétiques sans cesse relevés par les horlogers du Soleil d’Or.
 
Ce type d’échappement à détente, dite longue bascule, est né au XVIIIe siècle, à une époque où l’on concourrait pour la construction d’un instrument horaire le plus précis possible, permettant de déterminer de façon exacte la position géographique en mer. Considéré comme la quintessence de la précision chronométrique, devançant même à ce titre le dispositif à tourbillon, cet échappement historique est pourvu traditionnellement d’une lame ressort en or laminé. Christophe Claret a veillé à respecter dans le moindre détail ces spécificités. A l’époque, on le retrouve essentiellement dans les chronomètres de marine, montés sur suspension dite « à cardan » pour lui assurer une position invariable. S’il fait preuve d’une fiabilité exemplaire, il présente en effet la faiblesse d’être particulièrement sensible aux chocs latéraux.
 
Le défi est donc de taille. Au moindre heurt, la détente menace de se dégager, de « trébucher », libérant ainsi la roue d’échappement qui pourrait aller jusqu’à se briser. Autre danger, l’apparition du galop : un choc ou la simple mise à l’heure peuvent provoquer l’augmentation de l’amplitude du balancier qui, lorsqu’elle dépasse 360°, galope en entraînant une deuxième impulsion. Ce défaut produit une accélération de la roue d’échappement et nuit donc à la marche.
 
Permettre au mécanisme de fonctionner dans toutes les positions qu’implique une montre de poignet, sans avoir recours à la commodité d’une détente moderne, c’est à dire plus courte, est un véritable pari, gagné avec trois brevets et une série de systèmes additionnels novateurs.
 
Afin d’éviter le renversement de la détente, une came anti-trébuchement, solidaire du balancier spiral, travaille en binôme avec le doigt de sécurité. Le tout est monté entre une platine et deux ponts en saphir : l’ensemble est rendu mobile par le pivotement sur un roulement à bille – selon une construction brevetée – qui permet de dissocier tout ce qui porte l’échappement. Il amortit de facto les chocs par le biais d’un ressort qui lui confère la souplesse et la flexibilité requises. Le pont supérieur, taillé dans le saphir, ne cache en outre rien de la beauté intrinsèque du mécanisme.
 
Pour pallier les risques de galop, une butée souple aménagée sur une roue liée au balancier absorbe l’énergie excédentaire si besoin. Christophe Claret a de plus doté la montre d’une force constante qui permet de garantir une énergie stable tout au long de la réserve de marche en amplitude. Le spiral ainsi armé par le barillet libère à intervalles plus réguliers toujours la même énergie, le couple à la roue d’échappement gagnant ainsi en constance. Enfin, un stop seconde, dispositif breveté, joue quant à lui un rôle primordial lors de la mise à l’heure en arrêtant le balancier.
 
Outre ces ingénieux systèmes additionnels, une vis sans fin micrométrique sur la raquette, bénéficiant elle aussi d’un brevet, permet de régler la marche de la montre. Visible à 8h, le mécanisme allie la performance au design. Enfin, et non des moindres, Maestoso est munie de deux barillets disposant chacun de deux ressorts superposés qui transmettent la force nécessaire à l’échappement tout en optimisant la réserve de marche, supérieure à 80 heures.
 
Force est de constater qu’en plus de sa précision, le mécanisme s’épanouit en occupant tout l’espace qui lui est offert dans le boîtier de 44 mm de diamètre. Dans une parfaite harmonie, Maestoso fait de la profondeur de champ sont meilleur atout. Le réhaut gradué creuse la perspective et porte des index appliques, dont, subtil, le sceau de la Marque en guise de 12h. Les effets de transparence des ponts donnent la vedette à l’échappement à détente et à la force constante. Les piliers sculptés en collerettes, inspirés des montres de l’époque de Louis XIV, ouvrent la vue latérale sur le mécanisme. Les ponts sont d’inspiration Charles X. La cohérence esthétique avec la Soprano est saisissante. Tous les éléments fonctionnels du décor, tels les chatons en or qui accueillent les rubis, jouent de concert dans une cinétique captivante, orchestrée de main de maître par le calibre DTC07. Le couple d’aiguilles des heures et minutes emblématiques de la marque, rehaussées de matière luminescente, survole majestueusement l’ensemble. Façonnées en titane et rubis, elles répondent en écho à l’empierrage.
 
La maîtrise horlogère des horlogers du Soleil d’Or marie avec brio un savoir-faire ancestral et la vocation de Christophe Claret pour la recherche continuelle d’innovation. A ce titre, Maestoso en est une vibrante illustration. Disponible en or rose 5N ou titane PVD anthracite et or gris ou rose, la montre lie intimement le passé au présent, avec art. Un art entièrement dédié au temps, qui parle de lui-même : l’Art pour l’Art.