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Konstantin Chaykin

Lucomorye

Matière

Duraluminium, argent, jade, opale
Cadran
La chaîne d’indication de l’heure
Taille
ø 410 mm
Epaisseur
470 mm
Mouvement
Mécanique à remontage manuel
Réserve de marche: 192 h
Fonctions
Heures, Minutes, Secondes, Date, Indicateur de réserve de marche, Tourbillon
Indicateur d'heure numérique graphique
Référence
TLU.04-0
Lancement
03.2022
Collection
-
Prix TTC
2’450’000 CHF
Description

L’horloge de table Lucomorye est l’un des projets les plus anciens de Konstantin Chaykin. Le maître horloger a travaillé pendant six ans sur cette pièce d’horlogerie et de joaillerie extrêmement complexe en collaboration avec le célèbre artiste joaillier Ilghiz Fazoulzianov.

Chaykin avait remarqué un jour qu’une chaîne qui est enroulée sur un axe cylindrique, que ce soit parallèlement ou transversalement, formait des formes similaires au contour des chiffres romains. Cette observation tout à fait banale a incité l’inventeur à créer un dispositif unique d’affichage graphique de la chaîne d’horloge, qu’il a breveté en 2017. Dispositif alors sans précédent dans l’horlogerie.

À l’origine, Chaykin avait l’intention de mettre en œuvre cette complication dans une montre-bracelet mais il a abandonné l’idée: elle nécessitait trop de puissance pour un mécanisme compact. Il a donc décidé d’incorporer son dispositif dans un modèle de table, et son imagination a fait naître une association inattendue avec une image tirée du poème de Pouchkine Rouslan et Lioudmila : «Une chaîne en or sur ce chêne».

Ainsi, à partir de quelques idées et associations apparemment aléatoires, est née l’idée d’une nouvelle horloge à mouvement horizontal basée sur une structure de tambour à quatre enroulements. Trois de ces barillets accumulent l’énergie nécessaire à l’aménagement de la chaîne d’affichage des heures et le quatrième pour le mouvement du tourbillon. Le mouvement a une autonomie de huit jours et pour ce même temps Chaykin a conçu le système d’affichage graphique des heures.

Le tourbillon est repris dans l’esthétique maison «alpha» que le maître a considérablement retravaillé pour la Lucomorye. Il a monté le tourbillon lui-même et sa roue d’entraînement en position verticale et a appliqué un schéma de montage d’axe de chariot unilatéral : le tourbillon n’a pas de deuxième axe (supérieur). Les minutes et la date sont données par un indicateur circulaire, comme dans les anciennes horloges de la Renaissance. Pour faire de la simple procédure de détermination de l’heure une tâche fascinante, l’horloger a utilisé un réflecteur prismatique dans l’indicateur des minutes.

Bien qu’il y ait relativement peu de complications dans la Lucomorye, ce modèle relève néanmoins partie de la catégorie des horloges ultra-complexes. Les 1 119 composants du mouvement constituent la plus grande partie de la chaîne d’indication numérique de l’heure de l’horloge. Elle fonctionne comme un ordinateur mécanique, calculant automatiquement la façon dont les heures doivent être affichées lorsque la précédente s’achève. Ceci est particulièrement impressionnant lorsque le VIII est remplacé par le IX.

Le mécanisme exceptionnel de la Lucomorye, tel un vieux jouet mécanique allemand, est caché dans un boîtier unique, en l’occurrence un chêne comme chez Pouchkine. Son décor a été créé par Ilghiz Fazulzyanov. L’écorce est en opale, les feuilles sont en jade sculpté. Le tronc est percé d’une petite fenêtre à travers laquelle on peut voir le tourbillon, et un insecte grimpe le long de l’écorce pour indiquer la réserve d’autonomie. Le chêne est entouré de maisons décorées, et le rivage sur lequel il se trouve est frappé par les vagues d’une mer bleue, le tout peint selon la technique de l’émail à chaud.