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Atelier AKRIVIA

Chronomètre Contemporain II

Matière
Platine
Bracelet
Cuir
Boucle
Boucle ardillon
Cadran
Email Grand feu noir
Etanchéité
30 m
Taille
ø 38 mm
Epaisseur
8.75 mm
Mouvement
Mécanique à remontage manuel
Réserve de marche: 82 h, 21600 alternances / heures
Fonctions
Heures, Minutes
Seconde morte
Référence
RRCC02
Lancement
05.2022
Collection
Rexhep Rexhepi / Série limitée à 50 exemplaires
Prix TTC
125’000 CHF
Description

La maison AKRIVIA a été créée à Genève en 2012 et pour ce dixième anniversaire, le fondateur et horloger Rexhep Rexhepi dévoile sa nouvelle fierté, le Chronomètre Contemporain II (RRCC II). Il fait suite au Chronomètre Contemporain primé en 2018, familier en apparence, et pourtant totalement nouveau.

Le Chronomètre Contemporain II a hérité du style de son prédécesseur et s’inscrit dans la ligne esthétique devenue la signature d'AKRIVIA. Mais avec son caractère propre, notamment exprimé dans le nouveau calibre qu’elle renferme, le RRCC02.

Ce RRCC02 marque l’aboutissement de trois années de développement. Il est reconnaissable au premier coup d’œil comme un calibre AKRIVIA, avec son architecture symétrique et les finitions haut de gamme déjà présente dans la première édition — sans y prendre garde, il serait même possible de les confondre. Le RRCC02 est toutefois une construction entièrement nouvelle, qui associe deux barillets au train de rouages, ainsi qu’une seconde morte indépendante dotée d’une fonction d’arrêt et de remise à zéro. Toutes des fonctions qui ne se trouvaient pas dans le premier Chronomètre Contemporain.

L’esprit de Genève

AKRIVIA a été fondée dans le seul but de produire des montres dans la grande tradition de l’horlogerie suisse authentique, à l’instar des maisons de haute facture installées de longue date à Genève. Une quête consacrée avec le Chronomètre Contemporain (RRCC I), lauréat du Prix de la montre homme au Grand Prix d’Horlogerie de Genève 2018.

Ce premier Chronomètre Contemporain cristallisait déjà toutes les aspirations de son créateur, Rexhep Rexhepi, que l’on peut résumer par la fusion artistique de l’histoire légendaire de l’horlogerie suisse et de son futur. Un design classique et des finitions classiques, mais subtilement rehaussés de touches contemporaines. Le cadran, par exemple, est en émail grand feu, matériau standard des montres de poche du XIXe siècle, et s’inspire du cadran à secteurs, très populaire dans les années 1930 et 1940, mais réinterprété dans un esprit très actuel.

La RRCC II reprend les mêmes principes et les porte un pas plus loin.

La photo de famille

Côté face, la RRCC II conserve l’aspect racé de la première édition. Également en émail grand feu, le cadran reprend la signature des chiffres romains soulignés d’une ligne en créneaux alternés.

Le cadran lui-même est réalisé dans les règles de l’art, émaillé à la main et cuit au four, où il fait de multiples passages, jusqu’à obtenir le brillant et le fini que le temps n’altérera plus. Une fois le résultat parfait obtenu, le cadran est ensuite adouci, pour en affiner le grain jusqu’à lui donner sa douceur vitreuse définitive.

Ce processus méticuleux doit être répété plusieurs fois, car chaque cadran étant composé de deux parties : le petit cadran rapporté de la seconde est soudé au cadran principal. Subtile distinction du nouveau cadran : l’anneau d’or qui faisait le joint entre les deux pièces dans la première version a été supprimé, accentuant encore la pureté de l’assemblage.

Les inscriptions sur le cadran sont également en émail, d’abord imprimées, puis cuites pour être fixées. Poursuivant les raffinements dont le RRCC02 a fait l’objet, le marquage du cadran a lui aussi été délicatement retravaillé — la police de caractère des index des heures, par exemple, a été engraissée pour en accentuer la lisibilité.

Le boîtier en platine est associé à un cadran en émail grand feu noir piano — un noir profond et brillant — rehaussé d’indexes émail grand feu ivoire. D'apparence sobre, jusqu’au monochrome vu à distance, le cadran noir présente un détail décoratif visible de près : le cadran de la seconde est terminé d'un motif "gravé gratté" main, puis recouvert d'émail gris translucide.

L’essence mécanique

Vu de dos, le mouvement RRCC02 ressemble étrangement à son prédécesseur — comme un air de déjà vu — mais en réalité ce n’est pas le cas. Une construction complètement nouvelle, avec des mécanismes et des fonctions différentes, tout en étant conçu pour faire écho à la première édition.

La ligne générale du RRCC02 concentre toute la quintessence du style AKRIVIA : un pont généreux et symétrique fixe deux barillets jumeaux, chacun assurant une fonction particulière. 

L’un des deux barillets fournit l’énergie au balancier, le cœur battant du garde-temps. Tandis que l’autre barillet alimente la seconde morte, et permet à l’aiguille des secondes de tenir sa cadence, sautant d’un pas vif d’une seconde à l’autre, sans affecter l’isochronisme. Cette construction à double train de rouages se distingue de la première édition, plus conventionnelle, avec son train unique.

Le réglage de précision

La seconde elle-même est couplée à une fonction d’arrêt et de remise à zéro. En tirant la couronne, l’aiguille des secondes se dresse instantanément à 12 heures et s’arrête net. Fonction ergonomique par excellence, qui permet à l’utilisateur de régler la montre avec grande précision. La fonction s’exécute avec une simplicité déconcertante — l’aiguille des secondes qui se remet à zéro et stoppe en un battement de cils — mais cette simplicité masque en réalité une grande complexité. 

Une fois la couronne tirée, tout un ballet mécanique se joue sous le cadran. Le processus commence par un long bras appelé levier-stop, qui s’appuie sur la jante du balancier, en arrête les oscillations, ce qui fige le mécanisme.

Le même levier active également le frein de la roue des secondes et stoppe sa course afin d’accomplir en toute sécurité la dernière étape : la remise à zéro de l’aiguille des secondes.

Reposant sur une came en forme de cœur et un marteau, le mécanisme de remise à zéro est identique à celui d’un chronographe. La chute du marteau entraîne la rotation de la came jusqu’à ce que le marteau se trouve au point le plus bas du contour de la came, renvoyant ainsi l’aiguille des secondes sur la position 12 heures. 

Les complications si parfaitement abouties du RRCC02 n’ont toutefois pas été conçues à seule fin de satisfaction intellectuelle. Le mécanisme caché juste sous le cadran, qui permet d’armer les barillets et de régler l’heure, a été conçu pour être à la fois robuste et agréable, ce qui se traduit par un bon toucher et une réponse nette de toutes les actions menées par la couronne.

La fiabilité chronométrique

Au-delà des nouvelles complications, le RRCC02 bénéficie d’améliorations notables qui le rendent encore plus indissociable de l’appellation « chronomètre». Tout d’abord, le calibre utilise un balancier de conception nouvelle dont l’équilibrage est maintenant assuré par des vis — et non plus des masses excentriques. L’inertie du balancier a ainsi été augmentée de 60% par rapport à la version précédente. Enfin, le ressort de barillet délivre un couple de 40% supérieur. Au final, la performance chronométrique du calibre RRCC02 apparaît plus stable et sur une plage de temps plus importante.

Le raffinement du boîtier

Encore plus exclusif : le calibre RRCC02 est logé dans un boîtier produit en interne, par AKRIVIA, dans un atelier supervisé par l’artisan-boîtier de légende, Jean-Pierre Hagmann. Le boîtier est composé de 15 parties, dont les quatre cornes, soudées une à une à la carrure, pour un résultat subtilement —, mais significativement —, plus raffiné que la première édition. 

Le but de cette refonte était de parfaire les proportions générales et trouver un équilibre encore plus harmonieux entre les différents éléments. Chaque aspect du boîtier a été ajusté et révisé, de fait, aucun composant du boîtier n’est interchangeable entre les deux versions malgré la filiation esthétique. 

Entre autres raffinements, le bombé de la glace saphir est plus prononcé et la ligne des cornes — déjà une caractéristique essentielle du premier Chronomètre contemporain — a été retendue. Les nouvelles cornes, gracieusement arquées, sont inspirées de montres masculines classiques du milieu du XXe siècle, en particulier les réalisations du très réputé maître boîtier Émile Vichet. Elles ont été allongées sur la RRCC II, renforçant avec élégance la fuite vers le poignet.

En parallèle, l’ergonomie a également été enrichie : la couronne est légèrement plus large, pour une meilleure prise en doigts et un remontage encore plus aisé. 

Mouvement 

Calibre RRCC02 avec seconde morte, fonction stop-seconde et remise à zéro.

Caractéristiques techniques

Le calibre RRCC02 est équipé de deux trains de rouages et de deux barillets disposés symétriquement, une construction unique qui assure la marche constante et exacte de l’aiguille de la seconde morte. La seconde morte, ou sautante, est animée par une étoile couplée à un petit levier nommé fouet, et elle est alimentée par son propre train de rouages. En alimentant la seconde avec sa propre source d’énergie, cette construction élimine tout prélèvement d’énergie sur les organes régulateurs du mouvement, avec pour résultat une chronométrie supérieure.

Les deux barillets sont équipés d’un mécanisme de sécurité — un ressort en forme de barre, poli bloqué, avec cliquet intégré — dont la fonction est d’empêcher à la fois la surtension et le relâchement des ressorts moteurs, soulignant la symétrie affirmée de la construction.

Les composants sont essentiellement manufacturés sur des machines conventionnelles, telles que tours ou fraiseuses de précision, et, de fait, très exigeantes en termes de maîtrise et de savoir-faire manuel.

Finitions et matériaux

La platine et les ponts sont en maillechort — également appelé argent allemand. Cet alliage sans plomb et respectueux de l’environnement présente des propriétés mécaniques exceptionnelles, assurant une stabilité fonctionnelle optimale et une base parfaite pour les terminaisons et les décorations. 

Le mouvement est décoré avec des techniques traditionnelles, toutes exécutées à la main selon les plus hauts standards de l’horlogerie de tradition à Genève. Ces techniques comprennent côtes de Genève, perlage, cerclage, anglage — avec angles rentrants, chanfrein de rubis et de vis polis, composants acier polis miroir — notamment les vis et le pont de balancier.

La qualité des finitions est exemplaire, comme l’illustre le travail réalisé sur les roues des deux trains de rouages, par exemple, qui sont intégralement finies avec biseaux polis à la main sur leurs rayons et sur tous les bords intérieurs. Une opération qui cumule au total 140 angles rentrants.

Enfin, toutes les gravures sur les mouvements sont effectuées à la main, dans une police de caractère avec empattements.

Cadran 

Email grand feu noir avec marquages en émail ivoire ; cadran de seconde en émail gris translucide sur motif "gratté gravé" main.