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catalogue officiel 2013 - édito

31.03.2013

Carlo Lamprecht et Carine Maillard

Interview Carlo Lamprecht et Carine Maillard

Président et directrice de la Fondation du GPHG

Propos recueillis par Brice Lechevalier

 

Parlez-nous de l’évolution du GPHG, des nouveautés de cette 13e édition, et en particulier des nouvelles catégories de prix.

Le GPHG évolue, au fil des ans, en symbiose avec le monde horloger. Il témoigne de cet art vivace et au-delà de notre implication, il est ce que les acteurs de ce monde en font. Depuis la constitution de la Fondation en 2011, nous avons à cœur de le promouvoir, notamment en garantissant sa transparence et son internationalisation. Nous réfléchissons à son évolution tout en veillant à préserver sa vocation fondatrice : célébrer le 12e art en saluant annuellement l’excellence et la créativité des productions horlogères mondiales dans un esprit compétitif mais aussi fédérateur.

Le nombre de catégories a été augmenté de sept à dix, afin d’honorer la diversité des créations. Les complications pour dames sont de plus en plus nombreuses et les métiers d’art plébiscités, nous avons donc créé des catégories pour récompenser le savoir-faire dans ces domaines.

En outre, deux nouveaux prix viendront étoffer le palmarès 2013 : le Prix «Revival» qui saluera la meilleure réinterprétation contemporaine d’un modèle iconique, et le Prix de la « Révélation Horlogère » qui récompensera la réalisation d’une jeune marque et, nous l’espérons, lui servira de tremplin sur le marché. A noter que le GPHG soutient depuis ses débuts la relève de la profession avec le « Prix du meilleur jeune élève de l’école d’Horlogerie de Genève », l’élève distingué recevant une bourse d’étude offerte par notre partenaire principal, le Groupe Edmond de Rothschild.

 

Pourquoi avoir élargi la composition du jury ?

Les décisions d’un jury ne font pas toujours l’unanimité, il faut en accepter la subjectivité. Nous l’avons élargi afin de le rendre plus représentatif et parce que nous voulions y ajouter de nouvelles compétences. Ainsi nous avons fait appel à des créateurs, qui font autorité dans leurs domaines respectifs : le designer et architecte d’intérieur Philippe Starck, le joaillier Viren Bhagat et l’architecte Jean-Michel Wilmotte ont rejoint notre jury 2013, aux côtés d’une vingtaine d’experts horlogers de premier plan. Le second tour de vote, qui réunira les jurés à huis clos, à Genève, pour évaluer physiquement chacune des septante montres présélectionnées, promet de beaux débats et nous sommes certains que les votes confidentiels qui suivront s’appuieront sur de solides convictions. (Découvrez le jury 2013 en pages 7-10).

 

En quoi le GPHG affiche une stature suisse et internationale ?

Conscient de l’importance de notre manifestation pour l’industrie horlogère, le Conseil fédéral prend part à notre cérémonie chaque année depuis la création de la Fondation. Cette année, Monsieur Ueli Maurer, président de la Confédération, nous fera l’honneur de sa présence.

En raison des accords de libre-échange conclus récemment entre la Suisse et la Chine, et du partenariat qui liera dès la mi-septembre 2013 les villes de Pékin et Genève, nous avons choisi de convier cette année la Chine comme invitée d’honneur de notre cérémonie de remise des prix. Dorénavant chaque année un autre pays sera choisi. Par ailleurs, en plus des expositions organisées à Pékin, Macao, Dubai et Singapour (lire page 34), Genève sera une fois encore en duplex avec New York, où la transmission de la cérémonie en direct sera l’occasion d’un événement pour fêter le 12e Art et les lauréats 2013.

Nous remercions toutes les marques qui acceptent le défi de se mettre en compétition chaque année. Toutes n’emportent pas de prix, malgré la qualité de leurs créations, mais participent pour le rayonnement d’une profession et d’un pays.